Je pense depuis toujours que la recherche des limites de la lisibilité dans la déformation du corps, mise en évidence par Ernst Gombrich au sujet du procédé de la caricature, concerne l'ensemble de la démarche d'un Picasso passionné justement de caricatures. Voilà pourquoi j'ai proposé cette exposition à Brigitte Léal, alors qu'elle était encore au Musée Picasso. Elle partit alors pour le Centre Pompidou. Et que de difficultés pour monter une opération qui devait aller en Allemagne et au Musée Picasso à Paris... Finalement, elle a été sauvée par Brigitte Léal et Maria Teresa Ocana au Musée Picasso de Barcelone (sur 3000 m2 quand même). Mais ce travail fondamental n'a jamais eu l'écho qu'il méritait. J'en reste un des commissaires, avec un goût amer dans la bouche. |