|
|
|
UNIK : 45 years of paintings, sculptures, videos |
Type de trace : livre |
date de parution : novembre 2014 |
Voilà un livre qui est en ligne gratuitement sur ce site et achetable en version papier. Très illustré, il s'adresse aussi à un public anglophone. Il fut le résultat d'un an de travail de toute une équipe pour retrouver et rassembler physiquement les oeuvres, les photographier, organiser et maquetter. Le résultat est là : toutes mes oeuvres plastiques UNIK, ces objets visuels que j'ai voulu continuer à faire au temps de la multiplication industrielle des images et de leur circulation planétaire : comment et pourquoi continuer à interpréter plastiquement notre monde des images ?
Il s'agit évidemment d'un bilan important. Chacune ou chacun peut désormais juger sur pièces des productions de "Mister Local-Global" ! Avec la version quadrilingue de la nouvelle version complétée de Tu es plurofuturo ? dans le domaine des idées (qui va paraître bientôt) et mes 8 films longs-métrages ou le roman L'Homme planétaire ou Images, une histoire mondiale dans le domaine scientifico-pédagogique (ou d'ailleurs Une histoire générale de l'écologie en images et Les Images mentent ? Manipuler les images ou manipuler le public ?), je dispose désormais d'émanations diffusées de ma vision du monde. A près de 60 ans, je ne me serai pas agité pour rien. La balle est dans le camp des autres...
|
|
|
SPECTATEUR |
Type de trace : film long-métrage |
date de parution : septembre 2015 |
Le plus long zapping de l’histoire du cinéma
Mon 8e film long-métrage fut une longue aventure pour du "cinéma espresso". Dans mon esprit, il clôt un cycle. Résultat d'un tournage de 3 jours chez moi enfermé devant la télévision, c'est un film historique qui consacre le décès de la télévision.
Je l'avais annoncé depuis longtemps. Ce décès transparaissait dans la longue enquête du film L'info est-elle comestible ?, dont il est le complément évident : le premier était un road movie sur les vecteurs télévisuels, celui-ci est un enfermement pour décrypter la nature des contenus.
Je souffle, je suffoque. Mon état de fatigue correspond parfaitement au sujet et il n'est pas joué... Ce film a été coréalisé avec Raphaël Girault, qui a fait un travail subtil dans un dispositif sombre et glauque, minimal, avec un capharnaüm de livres. Minimal mais avec une vraie qualité d'image et de son. Merci à lui pour ces beaux noirs.
Belle conclusion pour les 8 essais documentaires du "cinéma espresso" (désormais les petites vidéos artistiques ou des films de fiction m'occuperont), grâce à un film-métaphore sur la mort de la télévision et son
histoire : pavane pour une Infante défunte.
durée : 1h25 |
|
|
Cabu : 60 ans de dessins ! |
Type de trace : livre |
date de parution : mai 2014 |
Je connais Cabu depuis les années 1980
et l'apprécie artistiquement et personnellement. A tel point que nous avons
travaillé pendant un an ensemble sur le livre Le Monde des images, livre
dont je suis très fier --et si heureux de cette année de rapports complices
(ils n'ont pas cessé). L'aventure s'est continuée, après avoir exposé ses
dessins au Musée d'histoire contemporaine (même pour des périodes délicates
comme la guerre d'Algérie), quand j'ai pris la direction du Musée du Vivant.
Cabu, défenseur de la nature depuis toujours et écologiste pionnier, s'imposait
comme contributeur à ce musée. Il fut d'une formidable générosité. Et le temps
vint alors de lui rendre honneur. Ce fut fait en 2014, pour ses 60 ans de
dessins, avec une magnifique exposition mise en scène par Francis Guerrier (des
dessins flottant dans l'espace) dans la bibliothèque historique d'AgroParisTech
rue Claude Bernard. Voici aussi le livre que j'ai commis, accompagnant de façon
pérenne cet anniversaire, maquetté avec l’amitié si fidèle de Serge Jouanny.
Cabu est en effet un dessinateur
exceptionnel --comme l'était Jean Giraud/Moebius dans la bande dessinée--,
capable d'adapter son style à tous les propos, du croquis sur le vif, du
reportage à la caricature. Il s'agit d'ailleurs peut-être du plus grand
portraitiste contemporain, ayant un talent unique pour saisir les visages et
les expressions en pouvant passer de la description fine des caractères à la
déformation la plus violente mais souvent aussi la plus vraie. Bref, c'est un
artiste complet, majeur, chroniqueur en images de son temps, ayant porté très
haut l'art du dessin (et amoureux des grands anciens de Dürer à Gus Bofa ou
Dubout). Il a heureusement été honoré récemment avec son
exposition à la Mairie de Paris (très grand succès) ou de magnifiques albums
reflétant vraiment son talent comme Cabu swing. Voici enfin un hommage en 102 pages couleur pour 28
euros qui fête (depuis 1954) les 60 ans de dessins de l'artiste : Cabu à la
ville, Cabu aux champs. Il s'agit d'une sélection de l'exceptionnelle donation
de plus de 500 originaux offerts aux collections du Musée du
Vivant-AgroParisTech. Ce faisant, nous nous promenons dans les grandes
mutations de la planète depuis les années 1950 à travers des situations drôles
et la jouissance d'un trait unique. On t'embrasse Cabu !
Pour se procurer cet album exceptionnel sur 60 ans de
dessins, achat en ligne (avec album livré à domicile) sur : http://www.lulu.com/shop/laurent-gervereau-ss-dir/cabu-à-la-ville-cabu-aux-champs/paperback/product-21629274.html
|
|
|
HUMAIN-ANIMAL |
Type de trace : exposition |
date de parution : mai 2014 |
Dans la série de ces expositions thématiques sur de grands sujets faites
avec les collections du Musée du Vivant et diffusées en ligne avec la
Ligue de l'Enseignement, voici "Humain-Animal". Je l'ai conçue, découpée
et en ai organisé les thématiques. Les textes ont été faits en grande
partie par une équipe de scientifiques. La perspective, comme
d\'habitude, est sur la longue durée, depuis la Préhistoire. Cela donne à
ces manifestations une double caractéristique : des repères
chronologiques et anthropologiques et la mise en oeuvre d'une
iconographie très diverse de nature (aussi bien art, science que vie
quotidienne) et mondiale. L'expo, dans sa version résumée, reste presque
un an sur les murs de la rue Claude Bernard. Surtout, le grand
graphiste Claude Baillargeon malade a accepté de créer l'image
générique. Elle est forte. Je t'embrasse Claude. |
|
|