J'y vois rien

 

Ici est publié en ligne le canevas du spectacle "J'y vois rien" (2006-2008), suivant le principe généreux de diffusion large adopté (parallèlement à une diffusion papier traditionnelle).

A chacun de s'en emparer et de l'interpréter.

(pour contacter l'auteur, allez dans "contact")

 

 

J'y vois rien
 

 

 

 

Moi aussi, je suis humain
[apparences / 60 ans]

 


Voilà quelques portraits réalisés fin 2015 pour constater les choses : il faut accepter et affirmer la vieillesse. La vieillesse de celui qui s'est construit là en "Mister Local-Global" (déguisement parmi d'autres...). Avec l'enthousiasme de la découverte intact, il est l'heure en effet de comprendre que le "je ferai" se conjugue avec le "j'ai fait". Il est temps aussi, alors que tout peut s'arrêter, de savoir qu'il n'existe aucune situation idéale mais des adaptations aux environnements successifs où la part de volonté et de libre-arbitre contrebalance le fatum.

Mon projet ? Il n'est pas très différent de celui de Lao Tseu ou de Montaigne : en analysant la situation des humains dans leur environnement, tâcher de faire des choix éclairés et évolutifs plutôt que de subir dans l'esclavage mental et matériel. D'ailleurs, nous devrions être toutes et tous des Lao Tseu ou des Montaigne, des Epicure ou des bouddhistes du Petit Véhicule, car leur propos --notre situation singulière-plurielle-- est au coeur de l'histoire planétaire, du moins celle du passage des humains. 

Bref, j'ai voulu réaliser par différents moyens (ma vie comme mes livres, mes films, mes créations plastiques, l'invention d'actions de groupes...) de la philosophie en actes au temps de la multiplication industrielle des images, du local-global et de l'écologie matérielle et culturelle, donc de la relativité. La mesure est celle de l'efficience individuelle et collective : soi comme cobaye, nous comme symptôme. 

Ensuite, avoir une postérité, c'est accepter de ne plus s'appartenir.