C'est drôle. Je jetais mes carnets et toutes les vieilleries en ces années de "tortue", où il fallait résister à une morosité générale. Voici ma trombine je ne sais plus quand (entre 1977 et 84 probablement). Nous circulions beaucoup, marchions dans la ville, et puis le métro. Billets de train pas cher pour l'étranger (des heures sous la chaleur pour la Sicile). 2CV d'un ami pour l'Espagne et le Portugal. Et ma trombine que je n'aimais pas : trop jeune, trop tendre, fallait faire pousser la barbiche. Et ces cheveux abondants et fins qui faisaient des anglaises avec quelques reflets roux (d'un ancêtre irlandais cap-hornier). Mélange d'Anglais, Ecossais, Basque, Espagnol, Suisse, Béarnais, Charentais..., on m'appelait "le chinetoque" à l'école. |