Ayant dû travailler à compléter ma fiche wikipedia devenue très réduite, je me suis confronté au cauchemar de ma vie : me définir et me résumer. Voulant poursuivre un mouvement expérimental d'explorations successives, bref m'amuser et découvrir comme l'ont fait des personnes que j'apprécie comme Vian ou Jorn ou Topor, j'ai brouillé les pistes en étant assez indéfinissable. Insaisissable, j'espère, au temps du contrôle et de la robotisation.
C'est une fierté. C'est aussi un handicap, quand l'univers médiatique actuel nécessite la simplification marketing. Chacune et chacun construit l'emblème de soi-même, son auto-caricature.
Ce long préambule pour vous dire que j'ai mis en avant les images et l'écologie (au sens large des rapports des humains avec leur environnement) comme piliers de mes travaux dans ce fameux résumé wiki. Heureusement, d'autres aspects sont évoqués.
Cette polarisation se traduit aujourd'hui musicalement (muziK botaniK avec le CD "BOTAziK" et le futur en préparation "Veg Vibes") et plastiquement.
Nous avons évoqué la série artistique "NA (New Anonymity". Parallèlement, je vous présente donc BIOCULT. Cette série plastique s'inscrit dans mes marottes depuis en gros 2005 où j'ai créé le Musée du Vivant, à vouloir réconcilier nature et culture, à faire de l'écologie culturelle. Cela s'est théorisé en juillet 2017 par le lancement de Nuage Vert - musée mobile Vallée de la Dordogne et en novembre 2017 par le colloque "Biodiversité et culturodiversité".
Déjà, enfant, je constituais des herbiers avec ma grand-mère. Je
continue mes pérégrinations en fréquentant des botanistes. Bon, je
bouffe de l'herbe mentalement et respectueusement.
Alors, BIOCULT, en différents formats (petits ou très grands), consiste à jouer sur des agencements visuels entre nature et culture. J'aimerais bien compléter cela par des bouts filmés, combiner images fixes et mobiles sur ce terrain. Et musique.
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