Ouf, enfin publié. Ce ne fut pas sans mal (merci Christian Delporte). Superbe couverture grâce à l'amitié d'Erro (et son tableau de 1974). Ce bilan est important (malheureusement vendu au prix du caviar ossiète). Il marque une date en affirmant les images comme source banalisée de recherche en histoire et en affirmant aussi la nécessité de travailler à des histoires du visuel qui englobent toutes les productions humaines, au-delà des seuls "arts". Nous espérons que cela va bousculer les habitudes, secouer les consciences et les corporatismes. Il n'est plus possible en effet de rester avec tant de distance entre des lieux de conservation au patrimoine iconographique exponentiel, une production et une circulation planétaires totalement nouvelles et massives, des habitudes et des demandes des étudiants débordantes, et un ronron des filières et des enseignements. En tout cas, nous avançons et, après l'histoire mondiale des images et les développements en ligne sur le site du CNDP, l'Institut des Images va travailler avec la Ligue de l'Enseignement pour remettre en ligne des décryptages d'images et inventer de l'e-learning. Bientôt tout le monde découvrira cette "évidence" (quand la revue Sciences humaines ignore encore, dans sa dernière livraison, tout de l'histoire du visuel et qu'on en reste juste à gloser sur histoire culturelle/cultural studies) : il existe des corpus immenses, des méthodes, des chercheuses/rs, des repères, une nécessité sociale pressante (nos enfants --et nous souvent-- vivent dans un bain iconographique indifférencié). En avant. |