Je l'ai voulu. J'assume. Voilà le tsunami Victor. Il rigole aux éclats. Il est vif et charmant, telle que la chance fit aussi mes autres enfants. Mais je veux être disponible. Je tombe malade, comme s'il fallait payer cette vie par la douleur dans ma chair. La précarité désormais me fait agir et considérer toutes choses autrement. Je ne sais comment équilibrer la chimie maniaque des médecins et la nécessité de respirer, d'inventer, même pour n'être compris qu'avec retard. Ce Victor est enjoué, rieur, farceur, serein, furieux quand il faut. Bref, vivant. Suivrai-je ? |