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Le réel au cinéma
Type de trace : livre
date de parution : juin 2004

La période la pire de ma vie. Le trou noir. Au lieu d'être récompensé de mes travaux scientifiques et muséologiques, j'ai trouvé pendant un an et demi des barrières partout dans tous les postes où je me suis présenté : Musée des Beaux-Arts de Nantes, Musée de Bordeaux, Monaco art et histoire, Inspection des musées d'histoire (DMF) avec une commission du ministère de la Culture osant me juger, moi, parce que venant de l'Education nationale et appartenant au "corps" des bibliothèques, inapte au métier muséologique, après des années de présidence d'une organisation mondiale de musées et tant d'expositions diverses. Un an et demi de chômage, pour finir sans droits et sans rémunération. Heureusement, je me suis battu, ai écrit, monté le projet européen imageduc, développé l'Association internationale des musées d'histoire et le Conseil européen. Il n'empêche que je décidais, en janvier 2004, de quitter la présidence (malgré des pressions en sens contraire). Je le faisais par souci de démocratie pour passer la main. Je laissais beaucoup d'argent dans les caisses pour une association internationale démarrée sans rien, que de l'énergie. Et le cauchemar commença. Aucun remerciement, de la suspicion. Il fallut plusieurs annnées et un audit pour s'en sortir. Je pris des kilos d'angoisse devant tant d'injustice. Voilà pourquoi je fus heureux de démarrer en mars 2004 un travail de direction des bibliothèques à l'Agro et de création du premier musée international sur l'écologie et le développement durable. Voilà pourquoi je suis si reconnaissant à Simone Blazy, directrice du Musée Gadagne, de m'avoir commandé une opération sur le "réel au cinéma", me permettant de toucher un peu d'argent, et me faisant confiance. Sur ce sujet important, en association avec l'Institut Lumière, et avant toute la mode documentariste postérieure, Ferro, Lindeperg, Bertin-Maghit, Véray, Abecassis, parlèrent et écrirent de façon passionnante et très amicale.