Nous avons fait un colloque à Athènes et un autre à Turin. Le but fut de mélanger responsables de musées et scientifiques (pratique peu fréquente). Il consista aussi à faire se côtoyer le Réseau des musées de l'Europe naissant à Turin (institutions voulant se spécialiser sur l'Europe, sans hégémonie mais avec une concertation), que je présidais, et le Conseil européen des musées d'histoire, avec des musées anciens, prestigieux, se penchant sur l'Europe. J'ai toujours cherché à faire avancer de façon constructive, en équipe, plutôt que de favoriser les initiatives hégémoniques, solitaires, souvent irréfléchies. Je rencontrais alors Elie Barnavi (à Istanbul lors d'un congrès) et Benoit Remisch, les incitais à la coopération pour leur futur Musée de l'Europe à Bruxelles, Daniele Jalla à Turin, Michel Collardelle à Marseille, les Mazarakis père et fils et famille à Athènes. Ce fut passionnant. La France n'avait pas encore refusé la Constitution européenne. |