Je n'ai jamais imaginé que Roland ait pu disparaître il y a 20 ans. Sans faire tourner les tables, il me parle et je lui parle, comme Jean (Cabu) ou d'autres. Une partie de notre vie est faite de morts, parfois même de morts que nous n'avons pas connu, comme Asger Jorn par exemple dans mon cas.
A l'occasion de l'exposition de mars 2017 à la Bibliothèque nationale de France, une nouvelle édition complétée de Topor, le dictionnaire sort. J'en suis heureux. En juillet, il y aura une avenue Roland Topor à Argentat sur Dordogne pour les Rencontres-Promenades "Histoires de passages..."
Roland aurait été heureux de cela mais pourquoi faut-il que la France soit un pays aussi constipé et ingrat qui ne sait reconnaître et dire merci à ses créateurs qu'après leur disparition ou quand ils sont près de décaniller, c'est-à-dire TROP TARD ?
Je t'embrasse Roland.