A l'époque du news market, de l'obsolescence généralisée des infos
spectaculaires qui se succèdent, de l'asservissement d'individus
robotisés, décervelés, surveillés, rendus addictifs aux médicaments et à
la consommation, normés et dont les statistiques sont devenues la seule liberté d'expression dans le monde de l'apparence,
il est temps de faire circuler des antidotes. Partout sur notre
planète, dans l'unité nécessaire et dans la diversité à défendre, nous
avons besoin de repères. Le livre Tu es plurofuturo ? est destiné
à décrire nos grands enjeux actuels pour que chacune et chacun puisse construire sa vision du monde.
Il résume 40 ans de réflexions, d'ouvrages et de créations. Dans sa
version française, il est complété par un court texte : "L'écologie culturelle contre les peurs et les populismes".
C'est un plaidoyer pour le savoir et la réflexion
individuelle. C'est un appel pour fédérer en réseau au niveau planétaire
toute cette immense "base" des énergies locales écrasées par le pouvoir
financier de quelques-uns. Tout cela s'opère avec un large sentiment
d'impuissance qui n'est pourtant qu'un consentement au pire, comme
l'aurait décrit La Boétie : fonctionnement absurde et délétère autour
d'une accumulation d'argent sans aucun sens au détriment de
l'épanouissement individuel et du devenir environnemental de notre
planète commune. Il ne suffit plus de le dire mais il importe de
multiplier les signes, les initiatives dans des portails intermédiaires
qui aident à structurer la multitude (des milliards sans organisation
pèsent moins que des milliers organisés). Nous appartenons en effet à
la périphérie, aux invisibles, mais la périphérie est le centre : nous
sommes l'immense majorité et --nous le proclamons-- "nous sommes le
réel".
Faîtes donc circuler ce livre pour inciter à un
autre regard sur le monde, en comprenant nos vrais clivages idéologiques
: "plurofuturos" contre "monoretros". Sachez que des traductions pour
une version internationale sont en cours au Caire en arabe, à Hong Kong
(en anglais et chinois) et au Brésil.
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